• Mon pèlerinage de Saint Jean-Gabriel Perboyre dans le Lot

    Par Paul Geng, diacre chinois

      

    Mon pèlerinage de Saint Jean-Gabriel Perboyre dans le Lot

     

     

    Village de Montgesty

    L’ancienne province du Quercy est répartie en 5 départements d’aujourd’hui, mais le Lot représente une grande partie de cette province. Le Lot a été créé en 1790, peu de temps après la Révolution française, son chef-lieu est Cahors. 

    Montgesty, anciennement en occitan Montejustino, équivalent Mont Justin, (...) Dans l’histoire, ce village de Montgesty s'est développé autour d'un castrum (camp romain) dont on aperçoit le plan par vue aérienne, puis s'est étendu le long des départementales 52 et 13, sur les anciennes voies romaines. Elles s'y rattachent plusieurs petits hameaux comme Cascavel, Gizard, Lapèze, Mas de Rieu, Sirey et Le Puech. 

    Ces hameaux ne sont pas très connus en dehors de leur canton de Catus, sauf celui du Puech, qui se situe au nord-ouest de Cahors, à 21,3 kilomètres.  Car c’est au Puech, que le premier martyr canonisé Saint Jean-Gabriel Perboyre est né. 

    Mon pèlerinage est centré autour de ce Saint natif du Puech, dans une ferme datant de plusieurs centenaires d’années qui est toujours conservée dans les mains de sa famille. Sa maison natale est occupée par les descendants de son frère Antoine Perboyre. C’est dans ce lieu saint et mémorable que j’ai pu loger du 10 au 15 septembre 2013, et durant ces 5 jours, j’ai pu approfondir mes connaissances sur saint Jean-Gabriel Perboyre. 

       Qui est ce saint? C’était un pèlerin martyr, car sa vie est souvent faite de déplacements, né dans le Lot, mais il a étudié et travaillé dans différents diocèses en France et en Chine. 

           Fils de Pierre Perboyre et de Marie Rigal, né le 5 ou le 6 janvier 1802 selon différents documents, sur le registre communal, il est né le 15 Nivôse de l’An 10 de la République, équivalent au 5 janvier, mais Jean-Gabriel lui-même disait c’est toujours le 6 janvier. Baptisé le lendemain à l’église de Montgesty selon la coutume de son époque. On baptisait son enfant avant le 8ème jour, car à cette époque, la mortalité infantile est grande, et selon la théologie de l’époque, si l’enfant est baptisé et s’il meurt, l’enfant va au paradis directement. La petite-nièce à la 5ème  génération en comptant celle du Saint, Madame Simone Saint Aubert, née Salives, me disait que Jean-Gabriel devait être né dans la nuit 5 au 6 janvier 1802. 

             Ce Pèlerin est l’aîné de 8 enfants, 4 garçons et 4 filles. Ce berceau du Puech est sans doute celui des vocations, car Jean-Gabriel et 2 de ses frères sont devenus prêtres de la Mission de Saint Vincent de Paul, dits Lazaristes, et 2 de ses sœurs sont devenues des Filles de Charité, une branche féminine liée avec les Lazaristes. De plus une de ses sœurs est décédée prématurément lorsqu’elle entrait au Carmel.

    C’est dans ce milieu rural et catholique des Perboyre-Rigal qu’ont muri des âmes consacrées à la mission comptemplative, caritative et apostolique. Un des ancêtres de Jean - Gabriel Perboyre nommé Jean Mousset dit Perboyre a eu plusieurs enfants au 17ème siècle, soit 7, soit 12 enfants selon différentes sources et interprétations. Après son veuvage, il devint curé de la Paroisse de Saint-Julien de Valgineste à Montpezat - de - Quercy. Dans la grande famille Perboyre se trouve des notables et des gens simples, néanmoins, c’est une famille chrétienne. Les parents de Jean-Gabriel Perboyre, Pierre Perboyre et Marie Rigal sont très croyants. C’est grâce à sa famille que la vocation a été révélée petit à petit, bien que ce soit en accompagnant son frère Louis à Montauban chez l’oncle Jacques Perboyre, frère aîné de leur père Pierre, que Jean-Gabriel a décidé de devenir prêtre, et il écrit à son père: “ Après bien des prières, j’ai cru que le Seigneur voulait que j’entrasse dans l’état ecclésiastique. En conséquence j’ai commencé à étudier le latin, bien résolu de l’abandonner si vous avez des petits secours que je pourrais vous donner; mon seul regret est de ne pouvoir pas vous soulager dans vos grandes occupations; mais enfin si le Bon Dieu m’appelle à l’état ecclésiastique, je ne puis pas prendre d’autre chemin pour arriver à l’éternité bienheureuse ”. De bons grains ont besoin de bonne terre pour germer et grandir.

    Jean-Gabriel est un enfant intelligent, brillant et doué pour les études, car il a commencé ses études en retard et il les a terminées plus tôt. 

    Pour un séminariste, un futur prêtre, les connaissances scientifiques sont importantes, et les prières et la vie spirituelle sont aussi importantes, c’est grâce à l’intimité de la vie intérieure avec Jésus-Christ, qu’il pourra dépasser les difficultés. C’est en offrant les sacrifices et les prières quotidiennes que Jean-Gabriel est “déjà un saint avant d’aller en Chine”.

    Son désir d’aller en Chine n’a pas été satisfait à cause de sa santé fragile. Mais en priant, il a eu la possibilité d’évangéliser l’Empire du Milieu. Son évangélisation visible n’est pas très longue, seulement 4 ans, mais son calvaire dans la prison depuis le 16 septembre 1839 et son martyr le 11 septembre 1840 ont marqué l’Eglise. Après son martyre, des miracles ont été reconnus par l’Eglise, sa sainteté est confirmée.

    Jean-Gabriel n’est pas un saint de grandeur extraordinaire, mais un saint très simple, c’est dans sa simplicité, son humilité, sa peur de mourir, on peut dire même qu’il est un saint qui a eu des faiblesses, et grâce à sa confiance et son abandon total au Seigneur, il est devenu un saint. Il n’est pas saint dès sa naissance, mais un saint qui a muri petit à petit, autrement dit, il est devenu saint. Si nous lisons chronologiquement ses lettres, nous pouvons confirmer que entre sa première, où nous constatons le début de ses études à Montauban et sa dernière lettre peu avant son martyr à Ou-Chang-Fou (Wuchangfu, Wuhan), il a changé, c’est quasi “deux personnalités bien différentes”. C’est pourquoi je le vois comme un saint proche de nous, et avec ses prières, dans la communion des saints, nous pouvons devenir des saints comme lui. 

    Ordonné prêtre le 23 septembre 1826, non en 1825, à la Chapelle des Filles de Charité ( 140 rue du Bac) à Paris. C’est dans cette chapelle, en 1830, que la Vierge a apparu à saint Catherine Labouré (1806-1876), en lui demandant de faire frapper une médaille portant l’inscription: “Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous”, et cette médaille dite “miraculeuse” est aimée de beaucoup de chrétiens. Jean-Gabriel a eu différentes taches dans différentes villes, et à Paris également. Je peux être sûr qu’il a rencontré Catherine Labouré, car ils sont à Paris au cours d’une même période, et les Lazaristes sont proches des Filles de Charité, et en plus, c’est dans la future chapelle de la “Médaille miraculeuse” que Jean-Gabriel a été ordonné prêtre. Après différents apostolats en France et en Chine, il fut martylisé vendredi le 11 septembre 1840 pendant la persécution des chrétiens et l’année de la Guerre de l’Opium. 

    Canonisé le dimanche le 2 juin 1996, c’est le premier saint martyr canonisé de Chine. Sa canonisation a aidé la cause des autres saints bienheureux de Chine, et le 1er  octobre 2000, le même pape Jean-Paul qui a canonisé Jean-Gabriel Perboyre, a canonisé les 120 martyrs de Chine, dont des missionnaires Européens et des chrétiens Chinois. Et ce jour-là, j’étais à Rome pour participer à cet événement historique.

     

    Saint Jean-Gabriel Perboyre et le Lot de 2013

     

    Jean-Gabriel Perboyre est natif du Lot, et dans beaucoup d’églises se trouvent des statues de ce saint, mais aujourd’hui sa vie n’est plus très connue dans son milieu lotois. Est-ce que “le prophète n’est pas le bienvenu dans sa patrie” ? Les chrétiens français ont un peu oublié leur passé avec “ce saint Franco-Chinois”. Mon pèlerinage dans le Lot est une participation originale, pourra-t-il contribuer au “renouveau” d’un saint du pays oublié? Pour aider à mémoriser le petit pèlerin que je suis, je vais tracer chronologiquement mon séjour dans le Quercy “perboyrien”.

     

    Grève? - mardi 10 septembre 2013

     

    Levé de bonne heure à la Gare Austerlitz de Paris, direction Cahors, arrivé 2 heures plus tard que prévu (Cause : grève), Monsieur l’Abbé Michel Cambon, le Curé est à la Gare pour m’accueillir. 

     

    Direction : Le Puech

     

    Les familles Saint Aubert et Salives m’ont bien accueilli dès le premier jour jusqu’à la fin de mon séjour au Puech. C’est au petit Puech, que le saint Jean-Gabriel est né et y a passé son enfance. Un lieu étranger  pour moi et en même temps très familier, car quand j’écrivais mon livre sur saint JGP, j’ai vu beaucoup d’images ou de photos du Puech et j’ai l’impression que je connais sa maison natale sans y être venu physiquement.

    Mme Simone Saint Aubert et son frère Pierre Salives m’ont fait visiter la maison natale et m’ont donné beaucoup  d’informations enrichissantes sur JG qu’on ne trouve pas dans les livres ou internet. C’est une expérience inoubliable.

     

    Eglise de Mongesty - Vêpres du mardi 10 septembre 2013 à 18h

     

    Les vêpres de la veille de la fête de Saint Jean-Gabriel ont été chantées  dans l’Eglise de Montgesty où ce saint a été baptisé le 6 ou le 7 janvier 1802, le lendemain de sa naissance, en présence de l’évêque de Cahors Mgr Norbert Turini, le Curé l’abbé Michel Cambon, certains membres de la famille du Saint, les paroissiens, et également l’artiste sculpteur Pascal Beauvais de Cublac (Corrèze),  celui qui a fait une nouvelle statue de JGP. Cette statue est destinée à la Basique Saint-Sauveur du Sanctuaire Notre-Dame de Rocamadour dans le diocèse de Cahors. La bénédiction de Mgr Turini donne une signification nouvelle dans ce temps de crise non seulement économique et sociale, mais également de la foi. 

    M. le Curé m’a demandé de partager mes regards sur ce saint natif de Montgesty, j’ai mis l’accent sur les martyrs saint François-Régis Clet (1748-1820), saint Jean-Gabriel Perboyre et la vie du père Vincent Lebbe (1877-1940), ancien Lazariste, qui sera fondateur de plusieurs congrégations religieuses. Car le futur père Lebbe a eu le désir d’aller en Chine grâce à un BD sur la vie de JGP.

     

    Messe en plein air au Puech - mercredi le 11 septembre 2013

     

    C’est en présence de deux évêques Mgr Norbert Turini, évêque de Cahors et Mgr Paul-Abel Mamba, évêque de Ziguinchor ( Sénégal), plusieurs prêtres, moi-même en tant que diacre, et une centaine de chrétiens que la messe en l’honneur de saint Jean-Gabriel Perboyre a été célébrée dans le site de sa maison natale, son lieu de l’enfance et sans doute que sa “houlette de pâtre” a bien été utile dans son domaine avec les animaux et bientôt, JGP lui-même sera également sous la “houlette” du Bon Pasteur. Et JGP a donné sa vie et  reçu la “palme du martyr” à Ou-Chang-Fou (Wuhan) dans le Hou-Pé (Hubei).

    La messe a été présidée par Mgr Mamba, concélébrée par  le collège du clergé. L’homélie est assurée par l’Abbé Jean-Malo de Beaufort, nouveau curé de Saint-Céré du diocèse de Cahors. Sa prédication a rappelé  que le martyre de JGP et le 11 septembre 2001 à New-York sont des choses très différentes. Et grâce à son martyre, il nous a montré la croix et l’amour de notre Seigneur. “Qui a envie de mourir martyr ? Jean-Gabriel Perboyre n’a pas seulement subi le martyre, il l’a ardemment désiré.” 

    Après cette cérémonie, le verre d’amitié et le repas fraternel sont des moments d’approfondissement des connaissances et de témoignages entre frères et sœurs dans le Christ sous la protection du Saint de ce “Saint-lieu”.

    Après-midi, j’ai pu admirer l’exposition des Saints de France en broderie. Une centaine de Saints d’originaire de France de tous les siècles est représentée dans un “musée” privé, place de l’église du village de Caillac. C’est chez les Olivier-Delbarry qu’on peut voir ou revoir, admirer ou contempler les œuvres de 4 ans travail et une réalisation hors du commun. 

    C’est en regardant les saints, qu’on peut devenir plus saint comme les saints, car les saints sont des images de Dieu et ils nous interpellent, nous invitent à les suivre pour arriver à Jésus-Christ. C’est en contemplant  la grandeur et la faiblesse des saints, et en voyant leur confiance en Dieu, que nous pouvons donner notre confiance et notre abandon à notre Seigneur, sans réserve, toujours et partout. Les saints sont des chrétiens par excellence, et en les imitant, nous serons comme eux, avançant vers une sainteté dans la simplicité et dans la diversité.

    Bien sûr, le Saint du Jour est également “au Musée”. C’est une iconographie classique, le saint en habit rouge est martyrisé sur une croix.

     

    Pèlerinage et visite dans le Lot - jeudi 12 septembre 2013

     

    Monsieur Pierre Salives et son épouse Anne-Marie m’ont accompagné toute la journée pour découvrir le Lot si riche en culture et en paysage, par exemple Cahors, Luzech, Albas, Castelfranc, Prayssac etc. Certaines églises sont ouvertes, les statues, tableaux ou autres représentations de saint JGP sont très présents. Combien sont ceux ou celles qui suivent ce saint dans son pays natal? Est-ce que le Prophète est mal reçu sur sa terre natale? Dans le diocèse actuel de Cahors, on trouve également certaines personnes  célèbres, par exemple le pape Jean XXII, son nom d’origine est Jacques Duèse. Le bienheureux Pierre Bonhomme, le bienheureux Alain de Solminihac et bien d’autres. Plusieurs évêques en Chine sont d’originaire du Lot, notamment Mgr Joseph-Martial Mouly de Figeac, C.M. qui était l’archévêque de Pékin et qui a construit la Cathédrale du Nord (Beitang ou Pé-tang) de la Capitale de l’Empire chinois.

     

    Aux sources d’inédits et de curiosités - vendredi 13 septembre 2013

     

    Quelle bonheur de découvrir et de redécouvrir des informations et documents inédits sur Saint Jean-Gabriel Perboyre alors que j’ai rédigé un livre sur lui en 1996, avant et après sa canonisation. Mon livre est le seul livre indépendant écrit directement dans la langue “des infidèles” sur ce saint à ma connaissance. Dans la maison natale et dans les archives de Madame Simone Saint Aubert, j’ai eu la providence de consulter et de photographier quasi tous les documents ou images en sa possession. Je la remercie infiniment de tout mon cœur. 

    Je me souviens que le père André Sylvestre (1920-2006) m’avait envoyé plusieurs livres sur saint JGP, et je lui ai téléphoné pour le remercier, je ne souviens pas si je l’ai vu, il est possible que je l’ai croisé à la Maison-Mère des Lazaristes, rue de Sèvres 95 à Paris, sans le connaitre. Par contre, ses livres sur JPG sont précieux pour les gens qui veulent connaître le Saint. Le saint mérite d’être “dévoilé”, c’est dans son intimité avec le Maître qu’il est devenu saint, c’est en demandant la Miséricorde du Seigneur, chacune et chacun de nous est invité à être saint(e), à l’imitation des “amis de Dieu (théophiles)”, nous sommes des théophiles.

     

    Saint Médard - vendredi 13 septembre 2013

     

    Saint Médard (v. 457 - v. 545), évêque, un saint dont je ne connaissais que peu de choses, c’est en regardant le blog de M. l’abbé Cambon, curé de Saint-Médard du canton de Catus que j’ai découvert que ce saint de 5-6ème  siècles, frère jumeau de Godard (varients: Gildard, Jodard, Gildas), et que “ les tables de l'église de Rouen disent que lui et son frère assistèrent saint Remi, lors du baptême de Clovis en la cathédrale de Reims en 496.” Saint Médard est contemporain de Clovis (v. 466 - 511), mais sa longévité est nettement supérieure celle de Clovis. Clovis est mort à l’âge de 45 ans, et saint Médard est mort à l’âge de 88 ans. En 2011, j’ai écrit un livre en chinois intitulé “Clovis, le premier roi catholique de France”, et ce livre électronique a été publié en début de l’année 2013.

    L’église Saint Médard du diocèse de Cahors a été partiellement bien restaurée avec l’équipe de professionnels et sympathisants dont Madame Noëlle et Monsieur Roger Palot font partie. J’ai eu la possibilité de voir la restauration des vêtements sacerdotaux de haute qualité. Les Palot sont collectionneurs d’œuvres d’art et de livres d’histoire, ainsi chez eux  j’ai trouvé certains centres d’intérêt communs.

     

    Basilique saint-Sauveur de Rocamadour - samedi 14 septembre 2013

     

    Rocamadour est un le sanctuaire les plus important du diocèse de Cahors-Rocamadour, cette année nous fêtons 100 ans de la dédicace de la Basilique et 1000 ans du Sanctuaire. Nous ne sommes pas sûrs des 1000 ans d’existence du sanctuaire, car le premier document officiel est un peu plus récent. 

    Rocamadour, dit de Roc-Amadour, vient de Roc Saint Amadour. Ce sanctuaire marial regroupe la Basique Saint-Sauveur et plusieurs chapelles, le site est pittoresque avec le château, des maisons dans la vallée de l’Alzou. Un lieu millénaire qui témoigne de la dévotion du peuple de Dieu envers son Maître par l’intercession de la Vierge Noire de Rocamadour avec de nombreux miracles, surtout des marins qui attestent de la protection de la Madone en mer.

    Selon l’abbé Cambon, Jean-Gabriel n’a jamais été à Rocamdour, car à son époque Rocamdour était en ruine, le sanctuaire avait été très endommagé par la Révolution française. Cela n’empêche pas du tout une nouvelle statue dans ce sanctuaire.

    Ce samedi 14 septembre 2013 à 11h, lors de la messe concélébrée par le Curé de Rocamadour, l’abbé Cambon, un prêtre d’origine africaine et moi-même officiant en tant que diacre, avec une foule de gens, nous avons pu dévoiler la nouvelle statue de saint Jean-Gabriel Perboyre faite par Monsieur Pascal Beauvais dans la basilique Saint-Sauveur, une autre statue, celle de Bx Pierre Bonhomme a été installée aussi récemment, faite par le même artiste que j’avais rencontré le mardi le 10 septembre 2013 à 18h lors de la bénédiction de la Statue par Mgr Turini à l’église de Montgesty.

    Les statues de saint JGP sont très présentes dans les églises du Quercy, spécialement du Lot, ce que j’ai pu constater de mes propres yeux. Mais dans ce sanctuaire marial, la statue de saint JGP est désormais présente également, non loin celle de bx PB. Après le dévoilement de la nouvelle statue de st Jean-Gabriel, j’ai donné un témoignage sur sa vie et l’Eglise d’aujourd’hui. J’ai évoqué le fait que saint Jean-Gabriel n’est pas un saint “extraodinaire”, loin des gens, mais un saint très simple et proche des gens. Dans ce temps de crise de la foi, “l’Eglise est malade”, et chaque chrétien a besoin de trouver une totale confiance au Seigneur. Son martyre est un chemin qui nous montre celui du Christ. Et il ne faut jamais oublier que Jésus-Christ est le Chemin, la Vérité et la Vie.

     

     

    Figeac, Abbatiale Saint-Sauveur et ville natale de Mgr Mouly - samedi 14 septembre 2013

     

    Après avoir rendu visite à Mgr. Jean Gauzin, l’Aumônier de l’Hospitalité et l’ancien Vicaire général et actuellement l’Aumônier au Carmel de Figeac, une visite à l’Abbatiale Saint-Sauveur de Figeac, où le Saint JGP est toujours à l’honneur. Cette abbatiale a été long temps en concurrence avec Conques, qui est également sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ce chemin des pèlerins qui durant des siècles a bien marqué l’histoire de l’Eglise. Les prières des saints pèlerins sont une partie de la communion des saints. Dans la chapelle de Saint Jean-Gabriel Perboyre, son nom chinois DONG Wenxue (TONG Wen-Hio, signifie “Superviser la littérature” ) est bien indiqué dans l’explication de ce saint Chinois d’origine française. Grâce à la sainteté de JG, minimum 19 Lazaristes Européens ont choisi le même nom de famille en chinois que JG. C’est à dire Dong (Tong), et parmi eux minimum 3 Lazaristes ont les nom et prénom identiques. Les 3 autres DONG Wenxue (Tong Wen-Hio) sont les pères Pascal-Raphaël-Nicolas-Carmel d’Addosio (Italien, 1835-1900, martyr), Sauveur Russo (Italien, 1893-?) et Joseph Vester (Hollandais, 1875-?).

         C’est à Figeac qu’est né un autre Lazariste connu de son époque qui est le futur évêque de Pékin Mgr Joseph-Martial Mouly. Dans une lettre de JGP à son oncle Jacques Perboyre, CM, à Montauban, Jean-Gabriel écrit: “ ... Deux prêtres sont sur le point de s’embarquer pour la Chine. Ce sont MM. Mouly de Figeac et Danicourt, picard: ce dernier très habile emporte une presse pour lithographier l’écriture et les images. On pourra par-là propager plus facilement l’instruction et éparger les énormes dépenses qu’on était obligé de faire pour imprimer de simples catéchismes. ” 

    M. Mouly est né le 2 août 1807, et M. Danicourt est né le 18 mars 1806 à Authies-lès-Doullens, les deux sont devenus évêques, Mgr Joseph-Martial Mouly pour Pékin, Mgr François-Xavier-Timothée Danicourt pour le Tché-Kiang (Zhejiang), puis à Kiang-Si (Jiangxi). Après le martyre de JGP, son corps est resté jusqu’à l’exhumation au cimerière chrétien de Hongshan (signifie “Montagne-Rouge”) à Wuhan, c’était dimanche le 23 mai 1858, l’année des apparitions de la Vierge à Lourdes, et j’ai vu la stèle de mémoire à Wuhan, anciennement Wuchangfu (Ou tchang fou) le 8 juillet 2007, la photo est sur le blog de l’abbé Cambon. En 1859, c’est Mgr Danicourt qui a accompagné le corps du vénérable Jean-Gabriel Perboyre pendant le long voyage en mer. Selon différents documents que je peux quasi confirmer, le corps de JGP a quitté le port de Ning-po (Ningbo), dans un autre document qui dit que Sœur Gabrielle (Antoinette) Perboyre, filleulle de son frère Jean-Gabriel a été décédée à Ning-po, non très loin de Chang-Haï (Shanghai). Dans cette logique, je pense que la Sœur Gabrielle a vu le cercueil de son frère vénérable à Ning-po. Vendredi le 6 janvier 1860, retour des restes de JPG à la Maison-mère des Lazaristes à Paris dont Mgr Danicourt a été un accompagnateur. Selon différentes sources, je pense qu’il est possible que les restes soient arrivés à la fin de l’année 1859. Et le 6 janvier 1860 la cérémonie a été célébrée, car cette date c’était la fête de l’Epiphanie, également l’anniversaire de JGP. 4 semaines plus, le 2 février 1860, l’accompagnateur et confrère Mgr Danicourt est décédé à Paris, à l’âge de 54 ans. 8 ans plus tard, le 4 décembre 1668, Mgr Mouly est également décédé à Pékin, à l’âge de 61 ans.

    A Figeac, j’ai pu admirer la splendide égalise abbatiale Saint-Sauveur, avec sa chapelle de Notre-Dame de Piété, ainsi que les chapelles des saints dont celle ou est vénéré  saint JGP dans l’octave de sa fête du 11 septembre. Avant que le 11 septembre soit la fête de saint JPG, sa fête était le 7 novembre. 

     

    Paroisse de Catus - la parabole de Bon Pasteur - dimanche 15 septembre 2013

     

    Le dimanche 15 septembre 2013, j’ai officié en tant que diacre à la messe concélébrée par l’abbé Cambon et l’abbé Vincent, en présence des paroissiens de Catus et des alentours. L’abbé Cambon m’a demandé de lire l’évangile et de prêcher, c'était le passage de Bon Pasteur. J’ai développé la miséricorde de Dieu en comparant la vie des chrétiens et celle de saint Jean-Gabriel Perboyre qui est venu beaucoup de fois à la paroisse de Catus. Le père de JGP est natif de Catus, c’est dans une maison “fortifiée” nommée “château de Vallary”, pas loin de l’église saint-Astier, ancien prieuré de Saint-Jean, qui trouve sa trace depuis 1095. 

    Catus, en latin “chat”, selon la légende, c’est un chat qui a indiqué la source, et cette source est toujours visible et qui alimente toujours le lac de Catus dans la vallée du Vert. Depuis l’année 250, l’endroit est déjà un lieu d’habitation de l’Empire romain.

    C’est avec reconnaissance et plein de grâce, que j’ai terminé l’itinéraire de mon petit pèlerinage de saint Jean-Gabriel Perboyre au Lot.

     

    Réflexions ou souhaits pour l’avenir du culte de saint Jean-Gabriel Perboyre

     

    Les saints doivent être connus, saint Jean-Gabriel Perboyre aussi. Ce qui m’a étonné et émerveillé c’est que la maison natale de JPG a été bien conservée. Il y a peu de saints dont les maisons natales ont été bien conservées. Actuellement, la maison est dans un domaine privé, pour entretenir un lieu comme un musée, la propriétaire actuelle Madame Simone Saint Aubert a fait beaucoup de travaux, et une nouvelle toiture est prévue à la fin de ce mois de septembre 2013, elle est l’arrière-arrière-petite-fille d’Antoine Perboyre, frère cadet de saint JGP. Je salue le courage de Madame Saint Aubert et je demande également la générosité des frères et sœurs dans le Christ pour la soutenir dans l’amélioration et la protèction de la maison natale de saint JGP, soit directement à elle, soit à travers l’Association saint JGP. 

    Pour continuer de conserver un lieu de ce genre, à long terme, il faut sans doute réfléchir à l’avenir. Comment l’Eglise et la propriété privée peuvent trouver un terrain d’entente? Que les différentes parties jouent un rôle positif pour la pérennité du lieu. Dans ce contexte, nous pouvons réfléchir au rôle du diocèse de Cahors-Rocamadour où se trouve la Maison Natale. Le rôle de la paroisse où le saint était né. Le rôle des Lazaristes car saint Jean-Gabriel Perboyre était missionnaire dans la Congrégation de la Mission. Le rôle de l’Association Saint Jean-Gabriel Perboyre qui participait et qui participe toujours ardemment aux activités en l’honneur de son saint patron.

    Numérotation et explication des objets à la maison natale pour faciliter les taches de la Propriétaire, jusqu’à  présent, c’est elle qui s’en charge des différentes tâches dont celle de la visite guidée.

    La dernière pièce est changeable en oratoire de prière. Ce musée n’est pas comme les autres, il est mémoire d’un saint martyr, un lieu de recueillement est primordial à mes yeux. Il est beau d’avoir un musée, ce qui donne la pérennité d’un culte d’un saint, non pas seulement ses reliquaires, mais la prière dans la communion des saints canonisés et vivants.

    Editions des livres par internet (e-book), pour économiser les fonds, certains livres sur saint Jean-Gabriel Perboyre peuvent être re-édités, vu le nombre limité des acheteurs, il ne faut pas nécessairement imprimer ou ré-imprimer par nouvelle édition en papier. De plus, certains livres peuvent être édités à l’unité ou en format PDF sous la forme électronique. 

    Varier avec certains livres sur les saints, cela peut-être en collaboration avec quelques éditeurs.

    Placer un écran de télévision qui montre en vidéo la vie principale du Saint.

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    Saint Jean-Gabriel Perboyre, priez pour nous!

             Paul Geng

            Diacre chinois

     

     à Paris, le 18 septembre 2013

     

     

     

     

     

     

     

     Cf. HYPERLINK "http://www.montgesty.com./" http://www.montgesty.com. Le père André Sylvestre écrit: “Une légende relative à Montgesty raconte que le preux Roland y aurait combattu les Sarrazins. Ceux-ci auraient détruit une cité du nom de Fagea. (Guide du Périgord et Quercy, éd. Ouest-France, p. 142.)” dans A. Sylvestre, cm. Saint Jean-Gabriel Perboyre, Prêtre de la Mission, Martyr en Chine, édition privée, 2013, p. 206, note 12.

     Puech en occitan signifie “montagne”, une déviation de “puy”. Puech également un nom de famille ou un lieu-dit. Marie-Thérèse Morlet, « Puech », dans Dictionnaire étymologique des noms de famille, Perrin, 1997, p. 814 : « Une des formes occitanes de « puy » (Cantal, Languedoc). » HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Puech" http://fr.wikipedia.org/wiki/Puech 

     Selon Google map. 

     Perboyre est un nom du sud-ouest, pourrait representer une variante avec metathese de prevoire prêtre, nom de dignite employe comme sobriquet. HYPERLINK "http://www.genealogie.com/nom-de-famille/PERBOYRE.html" http://www.genealogie.com/nom-de-famille/PERBOYRE.html Une autre interprétation possible, pourboire (pour boire) ce qui est proche une des variations Perboire

     La partie la plus ancienne de la maison natale des saint Jean-Gabriel Perboyre datée du 16e siècle. Le pigeonnier date de 1734. La maison natale est construite en 1755. La petite pièce dite Jean-Gabriel a été ajoutée durant la période du séminaire de Jean-Gabriel au séminaire de Montauban vers 1820.

     Du latin peregrinus qui signifie “voyageur”, c’est le voyageur des lieux saints.

     Du latin eccléastique martyr, qui vient du grec martur, “témoign de Dieu”. Le martyr est celui qui témoingne sa foi par son sang ou son acte héroïque devant les diffécultés ou persécution. Martyr de sang ou martyr non-sanglant, dit également martyr blanc. Une phrase très célébre de Tertulien, père de l’Eglise, disait “le sang des martyrs est semence de chrétiens”. Ce parole est exacte, les chrétiens de Chine vénérent beaucoup le martyr saint Jean-Gabriel.

     Philippe Lamblin, C.M. Parcours pastoral de Jean-Gabriel Perboyre en France, dans Vincentiana, 46e année - N° 6, novembre-décembre 2002, pp. 587-604. Dans cet articile mentionne Montauban, Paris, Montdidier et Saint-Flour. En réalité, les endroits que Saint Jean-Gabriel Perboyre a passé est certainement plus, beaucoup d’endroits nous n’avons plus de trace.

     Notre Saint a traversé les provinces actuelles chinoises du Guangdong, du Fujian, du Jiangxi, du Hubei et du Henan. Selon ses lettres, il mentionnait beaucoup de noms propres. La transcription de Jean-Gabriel Perboyre n’est pas toujours celle qu’on écrit phonétiquement le chinois d’aujourd’hui, car le Pinyin est standardisé seulement après le travail des années 1955-1957. La transcription phonétique de la langue chinoise depuis la fin du XVIe siècle et au XVIIe siècle le père jésuite Nicolas Trigault, Belge, et ses amis chinois ont contribué à la réalisation d’un dictionnaire chinois pour les Européens, sans doute, Jean-Gabriel Perboyre est bénéfiaire de leur travail. 

     Pierre Perboyre, orignaire de Catus, né  en 1771; décédé le 21 mai 1860. Marie Rigal, originaire du Puech, née en 1778, décédée le 2 avril 1862. Ils se sont mariés en 1898 ou en 1899 selon différentes sources. Il est possible qu’ils se sont mariés civilement en 1898 et religieusement 1899. Et selon la tradition, le mariage civil précéde celui de l’Eglise. Sauf dans certains pays où le mariage religeux a la même valeur juridique devant la loi, par exemple en Irlande. Certains pays le mariage religieux est interdit avant le mariage civil, comme en Belgique.

     Les 8 enfants sont:

    1. Jean-Gabriel, dans son enfance, dans son milieu familial, sans doute dit Jean, car dans les premières lettres à son père, sa signature est Jean, non Jean-Gabriel. Né le 5 janvier 1802. Martyrisé le 11 septembre 1840 à Ou Chang Fou (Wuchangfu, actuellement Wuhan, capitale du Hubei).

    2. Jeanne, né en 1805(dans une généalogie mentionne la date de naissance Jeanne Perboyre est le 10 septembre 1800. Et si Jeanne est née en 1800, elle est plus grande que Jean-Gabriel. Dans la plupart des documents, elle était né en 1805) . mariée le 28 février 1832 à Guillaume Lavergne de Labastidette où elle alla habiter, décédée en 1854. Elle a eu des enfants, certains sont mentionés par M. G (J.). Larigaldie(c), un lazariste de Montgesty.

    3. Jean-Louis-Pierre, dit Louis, Lazariste, né le 3 ou 23 novembre 1807; reçu au séminaire à Paris le 9 septembre 1825; fit les voeux le 23 septembre 1827, un an jour pour jour après l’ordination sacerdotale de Jean-Gabriel; fut ordonné prêtre à Versailles le 3 octobre 1830. Déstiné aux mission de Chine, il s’embarqua le 2 novembre 1830, décédé en mer, près de Batavia, le 2 mai 1831. Sa mort a remarqué beaucoup Jean-Gabriel et lui réveillait le désire inexplicable jusqu’en Chine, au prix de son martyre par le sang.

    4. Mariette, née en 1809, décédée le 25 juillet 1825 (ou 1826) au Puech, elle est destinée chez les Soeurs Carmélites. Elle mourrut comme pro-novice du Carmel.

    5. Jean-Jacques, dit Jacques, Lazariste, né le 21 mai 1810, reçu au séminaire à Paris le 18 septembre 1832, comme frère coadjuteur; admis aux Saints Ordres en octobre 1843; fut ordonné prêtre le 20 septepbre 1845; Il partcipa à la béatification à Rome; dès 1889, après la béatification du Saint, il a pu célébrer la messe de son frère beatifié; décédé à Paris le 10 août 1896.

    6. Antoine, (né 14 janvier 1812 ou 1813- décédé en 1860 ou 11 septembre 1882), c’est lui qui remplacera Jean-Gabriel pour aider à son père Pierre Perboyre dans le domaine agricol, et qui lui succédera au Puech. Marié avec Françoise Pontié en 1844 (ou 1847), agriculteur comme son père. Le couple a eu 5 enfants dont Marie-Antoinette (1845-1888), mariée le 24 juin 1875 à Jean-Baptiste Lacombe (+ 1917). 

    Les Lacombe ont eu 2 enfants, Antoinette Lacombe (née le 24 mars 1876, mariée le 12 octobre 1899 à Laurent Veyrières) et Gabriel Louis Lacombe, dit Louis (né le 18 octobre 1879, épousa le 15 novembre 1906 Emilie Veyrières, soeur de son beau-frère Laurent Veyrières). 

    Gabriel Louis et Emilie Lacombe ont eu 2 filles: L’aînée Jeanne Gabrielle Lacombe, dite Renée; et la seconde Jeanne Léotine Lacombe, dite Marie-Jeanne. 

    Jeanne Gabrielle, dit Renée Lacombe, née le 18 octobre 1907, épousa Emile Delmas, après leur mariage, Renée Lacombe(1900-1975), dite Madame Delmas , sans enfant, décédée le 20 septembre 1991. 

    Jeanne Léotine , dite Marie-Jeanne Lacombe, née le 28 septembre 1912, décédée le 22 décembre 1999, épousa en mai 1939 à Paul Salives (né le 12 novembre 1909, décédé le 7 août 2002). 

    Les Salives-Lacombe ont eu 3 enfants...

     

    Actuellement la maison natale du Saint est occupée par la famille Simone Saint Aubert-Salives. Madame Simone Saint Aubert-Salives est devenue la propriétaire après le décès de sa tante Renée Delmas-Lacombe.

    Antoinette, Fille de la Chrité, née le 3 mars (ou 20 février)1815; filleule de Jean-Gabriel; entrée en communauté en 1833; elle changea son prénom comme Gabrielle en religion; partit en Chine en 1847; décédée à Ning-po (Ningbo) ou à Shanghai le 2 octobre 1898. Elle sait la béatification de son frère, sans avoir la possibilité d’aller à Rome pour la cérémonie. Sans doute, elle a vu les restes de son frère et de son parrain en Chine, car les reliques du vénérable JG ont quitté le port de Ning-po en 1859 où Sr Gabrielle fait son apostolat.

    Marie-Anne, dite Marie, Fille de la Chrité, née le 22 (ou 17) avril 1817; entrée en communauté en 1840; elle changea son prénom également comme Gabrielle en religion; partit en Italie; Elle participa la béatification de son frère. Grâce à elle, les 4, 5 et 6 février 1890 à la Maison provinciale des Filles de Charité organisa les fêtes en honeur du nouveau Bienheureux Jean-Gabriel Perboyre dont la Béatification a été prononcée le 10 novembre 1889. Décédée à Naples en Italie le 24 février 1896 et enterrée dans la Chapelle des Filles de la Chrité de Naples.

    Cette recherche est completée grâce à mon livre en chinois sur le Saint, ainsi que les oeuvres de:

    Giuseppe Guerra, C.M. Visiteur de Naples, Histoire de la cause de béatification et de Canonisation de saint Jean-Gabriel Perboyre, dans Vincentiana (46), nov.-déc. 2002, pp. 669-676. 

    Jean-Yves Ducourneau, C.M. Une semence d’éternité, Saint Jean-Gabriel Perboyre, Médiaspaul, Paris, mai 1996, pp. 19-20. André Sylvestre, C.M. Saint Jean-Gabriel Perboyre, Prêtre de la Mission, Martyr en Chine, édition privée, 2013, pp. 28-29. 

    G. Larigaldie (ou Larigaldic), J.-G. Perboyre, Témoin du Christ, De la houlette du pâtre à la palme du martyr, Lethielleux, Paris, 1926, la dernière partie qui donne une partie de la généalogie de Saint Jean-Gabriel Perboyre, ses asencants et désecendants. 

    Joseph Van Den Brandt (annotée et publiée par), Frère Lazariste, Saint Jean-Gabriel Perboyre, Prêtre de la Mission: Correspondance, Pékin 1940; Nouvelle édition revue et corrigée; Congrégation de la Mission, Detti, Rome 1996, p. 2.

    Certains manuscrits, plants de généalogie, photos, explications & traditions orales de Madame Simone Saint Aubert-Salives et de Pierre Salives.

     Le nom de Lazariste vient de Saint-Lazare à Paris, la première Maison-Mère de la Congrégation de la Mission. Le nom officiel de la Communauté est Congrégation de la Mission, en abrégé CM ou cm. Certaines fois, on dit également Prêtre de la Mission. Dans certains lettres de JGP, il signe les initiales comme i.p.d.l.m. C’est l’abréviation alors coutumière: indigne prêtre de la mission.

     Origine de nom Mousset: Les premiers porteurs de ce patronyme étaient sans doute originaires d'un lieu-dit mousset ("le domaine caractérisé par la présence de mousse (champignon)", donc "lieu humide", voire "marécage"), nom d'une ancienne propriété devenu nom de famille héréditaire à partir du xiie siècle, autre possibilité : le surnom d'un homme qui était originaire d'un lieu-dit comme moussé ("le domaine fondé par le colon romain mottius") en ille-et- vilaine. Voir HYPERLINK "http://www.genealogie.com/nom-de-famille/MO" http://www.genealogie.com/nom-de-famille/MO 

     Selon ici, Perboyre est concordant avec le sens “prêtre”.

     Les deux sources ont été inspirées par le livre de G. Larigaldie (ou Larigaldic), J.-G. Perboyre, Témoin du Christ, De la houlette du pâtre à la palme du martyr, Lethielleux, Paris, 1926. A la dernière partie de ce livre qui donne une partie de la généalogie de Saint Jean-Gabriel Perboyre, ses ascendants et descendants. Ce livre de Monsieur G. Larigaldie, dit également G. de Montgesty. Le livre De la houlette .... a été référencé par certains écrits du Père André Sylvestre, C.M. et également Une semence d’éternité, Saint Jean-Gabriel Perboyre du Père Jean-Yves Ducourneau, CM. Mais dans la revue “Vincentiana”, St Jean-Gabriel Perboyre: Bicentenaire de la naissance, 1802-2002, Congrégation de la Mission, Curie Générale, 46e année - N° 6, novembre-décembre 2002, pp. 680-684, ce livre n’a pas été référencé. Par contre un autre livre de G. Larigaldie intitulé Jean-Gariel Perboyre, Lethielleux, Paris, 1891. un de mes livres chinois a été référencé également par “Vincentiana”, le même n° page 681. C’est celui de Jean-Gabriel Perboyre, le premier saint canonisé de Chine (Dong Wenxue, Zhongguo Diyiwei Liepin Shengren), Editions Window Press, Tainan, Taiwan, 1999.

     Montpezat-de-Quercy comme son nom indiqué bien, c’est un village dans le Quercy, actuellement c’est une commune française, située dans le département de Tarn-et-Garonne, ses habitants sont appelés les Montpezatais. Le village est à 31Km au nord de Montauban, et 27 km au sud de Cahors dans la vallée du Lemboulas. Il se trouve en lisière du causse de Limagne. Le village est inscrit site protégé notamment grâce à sa collégiale du XIVe siècle, celle-ci abrite des tapisserie flamandes du XVIe siècle relatant la vie de Saint Martin de Tours. Elles sont remarquablement conservées. Je suis quasi sûr que le Curé Jean Mousset dit Perboyre a bien connu la Collégiale et les tapisserie, car Jean Mousset a vécu au XVIIe siècle. HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Montpezat-de-Quercy" http://fr.wikipedia.org/wiki/Montpezat-de-Quercy 

     Lettre n° 2. - Maison-Mère, Orignial 2. A son père, datée du 16 juin 1817 à Montauban. Joseph Van Den Brandt (annotée et publiée par), Frère Lazariste, Saint Jean-Gabriel Perboyre, Prêtre de la Mission: Correspondance, Pékin 1940; Nouvelle édition revue et corrigée; Congrégation de la Mission, Detti, Rome 1996, pp. 2-3.

     Paul Geng, saint du mois: Jean-Gabriel, Bulletin de Liaison Paroisse Saint Pierre et Paul, Bruxelles, année 2006 - Septembre, n° 11, p. 4. 

     Le texte de l’homélie est dans le blog de la paroisse de Montgesty sous la conduite de l’abbé Cambon: HYPERLINK "http://perboyre.eklablog.fr/photos-c19669501" http://perboyre.eklablog.fr/photos-c19669501 

     Exposition “La France des saints”, 7 place de l’Eglise à 46140 Caillac, blog: HYPERLINK "http://www.saintsdefrance.net/" www.saintsdefrance.net 

      HYPERLINK "http://podcastpresence.streamakaci.com/xml/vivanteglise.xml" http://podcastpresence.streamakaci.com/xml/vivanteglise.xml Emission du 3/9/2013: “Jean-Gabriel Perboyre, le saint du Lot premier martyr en Chine Père Michel Cambon, curé de Catus Simone Saint-Aubert et Pierre Salives, descendants de la famille Perboyre, Roger Palot de Saint-Médard, du conseil paroissial de Montgesty”.

     J. Van Den Brandt, C.M., Les Lazaristes en Chine, 1697-1935, notes biographiques, Imprimerie des Lazaristes, 1936, p. 318 et la numérotation correspondante. 

     Lettre n° 38, Maison-mère, l’original n° 29, datée du 23 août 1833 à Paris, Joseph Van Den Brandt (annotée et publiée par), Frère Lazariste, Saint Jean-Gabriel Perboyre, Prêtre de la Mission: Correspondance, Pékin 1940; Nouvelle édition revue et corrigée; Congrégation de la Mission, Detti, Rome 1996, pp. 68-69. 

     “ Le rite de la messe fut concédé comme double majeur et la notice au Martyrologe en fait la mémoire le 11 septembre, date de la mort:

    En Chine, le bienheureux Jean Gabriel Perboyre, prêtre de la Congrégation de la Mission, né à (au) Puech en France, lequel ayant supporté avec force et constance des tourments très cruels et prolongés pour la défense de la foi au Christ, se rendit semblable au divin Rédempteur de façon singulière; finalement, étranglé avec des cordes, suspendu à une poutre de bois, il consomma par le martyre l’admirable innoncence de sa vie. Sa fête, cependant, se célèbre le 7 novembre (in Annali della Missione 54 (1948), Supplemento al n. 4-5). 

    Comme on le sait, avec l’Office propre mis à jour en 1975, sur la base de la réforme du calendrier linturgique de 1969, la célébration tombe exactement le 11 septembre.” 

    Texte et cité de Giuseppe Guerra, C.M., Histoire de la cause de béatification et de Canonisation de saint Jean-Gabriel Perboyre, dans Vincentiana (46), nov.-déc. 2002, pp. 671-672. 

     HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Catus" http://fr.wikipedia.org/wiki/Catus

     

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